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Affichage des articles du février, 2013

Conversations avec James Gray - Jordan Mintzer

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    Le rapport que j'ai avec les livres est tellement prégnant, tellement constitutif de ma personnalité que mes proches ne m'offrent jamais de livres.; Normal Qu'offrir alors que je distribue mes avis sur ce blog, que je participe à des apéros littéraires et que j'ai toujours un bon bouquin à proposer à qui a le malheur de me lancer sur le sujet...? A défaut d'impressionner (n'exagérons rien) le risque de se tromper, de tomber à côté ou de doublonner est patent. Heureusement j'ai mon copain B. B. est ce genre de copain que je vois une demi journée par an. Ce genre de copain avec lequel on n'a pas besoin de se téléphoner pour reprendre exactement la conversation où on l'avait laissé. Je lui ai fait découvrir James Gray alors qu'il en avait besoin. Il vient de m'offrir ce superbe livre d'entretiens du cinéaste avec le critique américain Jordan Mintzer. Les éditions Synecdoche publient le résultat de 50 heures d'entretien

Walking dead (Kirkman - Moore et Adlard)

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Je n'aime pas les zombies. Ni les films, ni les livres. Je trouve même ahurissant qu'il en existe des poupées pour enfants, cela me choque profondément. La question du zombie est même, en tant que genre d'écriture littéraire ou filmique, éminemment répulsive pour moi. Chacun lit et regarde ce qu'il veut. Moi aussi. Et justement il y a trop de livres à lire et de films à voir pour perdre du temps sur des thématiques qui ne m'intéressent pas Or à force d'épuiser les séries de la médiathèque, il ne me restait quasiment plus que celle là. C'est donc plus qu'à reculons que j'ai emprunté 1 puis 2 puis 3 puis les 16 premiers tomes de la série. J'avais tort. L'histoire : Rick, policier dans le coma, se réveille dans un monde qui a changé, un monde où les morts se relèvent de leurs tombe pour hanter les rues, à la recherche de chair humaine... Rick retrouvera-t-il sa femme Lori et son fils Carl ? Walking Dead s'attache aux p

Les violons barbares

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Ils sont trois . Ils sont prodigieux. Ils sont les Violons barbares. Hier soir, j'ai assisté à leur concert et n'en suis pas toujours revenu. Il est français et joue des percussions avec et sur tout. Il est bulgare et joue de la gadulka comme un virtuose (et parle un français délicieusement châtié). Il est mongol et joue du violon morin khoor, mais son instrument majeur est sa voix. Jusqu'à 4 octaves ! Le plaisir de jouer ensemble est évident, la complicité réjouissante. Mais les compositions, la texture des voix (fabuleuses variations du caverneux jusqu'à l'aérien aigu), les langues des chansons (toutes des chansons d'amour...!) géorgien, kazakh, mongol, bulgare, happent, saisissent, transportent, plongent dans une ahurissante dimension sensorielle, presque physique. Fascinante exploration de territoires sonores inimaginables pour nos oreilles occidentales. Il faut l'entendre et le voir pour y croire. Il faut le ressentir physiquement. C